Visiter Charleston : notre guide d’une des plus belles villes du Sud des Etats-Unis (en Caroline du Sud) !
Voici notre guide de Charleston, l’une des plus belles villes des Etats-Unis, et grand port historique du sud : vous allez connaître tout ce qu’il faut pour visiter Charleston ; que faire et que voir pour un voyage magnifique dans la perle de la Caroline du Sud !
Cette page peut éventuellement prendre du temps à charger : on a mis beaucoup de photos dessus, et vous devriez comprendre pourquoi. Si vous appréciez, SVP mettez-nous un like sur notre page Facebook !
Voir aussi :
– Nos autres Guides du Sud : Tennessee, Floride, Géorgie, Louisiane
Ceux qui ne s’intéressent pas à l’histoire peuvent toujours aller à Charleston pour profiter des belles couleurs, de ses romantiques cimetières, ou de sa délicieuse cuisine sudiste. Mais, même ça, c’est indissociable du passé, de la Grande Histoire aussi bien que des petites anecdotes qu’ici personne n’oublie jamais. Donc il vous faudra faire avec….
Notre guide vidéo de Charleston :
Once upon a time… Il était une fois… Oui, alors précisons tout de suite… il n’y a pas que des pages glorieuses dans l’histoire de Charleston. Et – autant n’emporte pas le vent – personne n’a oublié que toutes ces richesses, petites et grandes, ont été accumulées grace à la sueur et au sang des esclaves.
Près d’un esclave sur deux ayant eu la chance d’arriver vivant en « Amérique » (avant et après l’indépendance) a été vendu ici, sur un coin de rue dans le centre de Charleston. Sans les esclaves, les plantations de riz et d’indigo qui ont fait la fortune de la ville n’auraient jamais été prospères. Difficile de ne pas parler d’histoire, n’est-ce pas ?
Elle commença bien entendu de manière plus héroïque, cette histoire, avec les premiers colons anglais créant en 1670 sur cette presqu’île « Charles Town » ; et les huguenots français qui furent aussi nombreux, venus chercher ici un peu de liberté religieuse, perdus au milieu de marais sans fin. Aujourd’hui encore, quand vous arrivez à Charleston par les terres, vous pouvez mesurer ces étendues majestueuses et gigantesques baptisée le « Lowcountry ». Mais à l’époque, même avec un vieux fusil… ça n’était pas facile d’y survivre aux chaleurs, aux moustiques, aux raids Indiens ou Espagnols.
CHARLES TOWNE LANDING
Un premier camp avait toutefois été construit sur un site un peu à l’écart de l’actuelle ville, et on peut y voir une reconstitution, visiter un bateau etc… :
www.southcarolinaparks.com/charles-towne-landing
PAVILLON NOIR !!
Plus tard, les richesses s’accumulant, Charles Town pu vérifier sa proximité d’avec les Caraïbes, assiégée et attaquée qu’elle fut par le capitaine Black Beard. Ce dernier croisa obligatoirement dans sa vie une collègue et autre gloire locale (dont la vie fut largement mythifiée), l’intraitable Anne Bonny. Fille illégitime d’un procureur irlandais, ce dernier quitta son île au début du 18ème siècle pour Charles Town avec la petite Anne. Nul ne sait comment elle en est arrivée à écrire sa légende dans la République pirate de Nassau… mais en tout cas Anne Bonny reste l’une des enfant les plus célèbres de Charles Town !
Lorsque les Etats-Unis se déclarèrent indépendants, Charles Town était la 5e plus grande ville des treize colonies. On décida de dire adieu aux rois d’Angleterre, mais tout en gardant un nom similaire : ainsi fut-elle rebaptisée Charleston.
LA GUERRE CIVILE A SES PORTES
Autre période historique importante pour le sud : la Guerre de Sécession. Elle débuta et s’arrêta aux portes de Charleston. A Noël 1860, les troupes américaines sidérées par la sécession d’Etats du sud, décident par précaution de bouger sur une petite île au milieu de la baie de Charleston, le Fort Sumter. Le mouvement est pris par les Sudistes comme une provocation. Quatre mois plus tard, le général Pierre « PGT » de Beauregard (famille d’origine française de Louisiane) attaque le fort à la tête de la milice (et future armée) confédérée. Les Nordistes se rendent en tirant une rafale de coups de canon qui malencontreusement tue le premier soldat de la guerre. Par delà l’anecdote, c’est à ce moment que débuta le premier et effroyable conflit de l’ère moderne.
Fort Sumter permit à Charleston de ne pas être (trop) bloquée côté mer pendant les longues années de cette guerre. Ce qui n’empêcha pas les bateaux de l’Union de venir bombarder les lieux.
Quatre ans plus tard, le général (nordiste) Sherman massacra tout sur son passage en Géorgie, jusqu’à son arrivée face à Charleston où les habitants furent terrifiés par celui qui venait de brûler Atlanta. Mais Sherman décida d’épargner cette ville qui avait déjà bien souffert. Cette mansuétude marquait une réalité : la guerre se terminait. C’est ainsi que, parmi les belles villes sudistes, Charleston fut l’une des rares à ne pas être rasée. Bien sûr, elle ne pouvait plus se développer : adieu esclaves, riz, indigo et autres richesses… Charleston resterait seule dans son marais avec le souvenir d’avoir été un jour la cinquième ville des Etats-Unis. Et tant de merveilles en témoignent toujours aujourd’hui, mais bon, elle n’a que 120 000 habitants, et pas des millions comme ses sœurs du nord du pays.
Charleston dût encore échapper à quelques autres plaies, comme ce tremblement de terre de 1886 (d’une magnitude estimée à au moins 6,5 sur l’échelle de Richter) qui explique les lézardes sur les bâtiments et les joints métalliques afin de les renforcer.
Voici donc beaucoup d’histoire… qu’il est indispensable de connaître si on veut comprendre ceci : au XXIe siècle, à Charleston… cette histoire a laissé des traces. Les habitants sont pour la plupart les descendants des familles de l’époque, et beaucoup conservent la mémoire des cicatrices… qui ne sont pas les mêmes selon la couleur de sa peau. Espérons qu’elles se referment un jour, mais… on peut comprendre que ces histoires sont très lourdes à porter en héritage…
GENERALITES POUR VISITER CHARLESTON
Il y a des centaines de rues et des milliers de maisons et jardins magnifiques à voir à Charleston. Alors, autant dire que vous allez beaucoup marcher, et qu’un peu d’organisation ne fait pas de mal. Si vous n’êtes pas sportifs, les tours en calèches sont ici VRAIMENT utiles. Et quand vous avez à combler des « distances inutiles », n’hésitez pas à économiser vos jambes en faisant appel à un taxi ou aux nombreux pousse-pousses qui sillonnent le centre. Il y a beaucoup de visites assez rapides à réaliser, donc il peut aussi être utile d’acheter le « Heritage Passport » mis en vente pas le CVB (office de tourisme) qui publie aussi un petit guide gratuit (qui peut vous être envoyé par la poste) ou que vous pouvez récupérer sur place :
Charleston CVB
423 King St, Charleston, SC 29403
Quelle période pour visiter Charleston ?
Il y fait beau tout le temps (avec de fortes averses subtropicales durant l’été), et il faut toujours compter quelques semaines d’hiver (toutefois très supportable comparé au reste de l’Amérique du Nord). L’été n’oubliez pas votre produit anti-moustique.
Une première galerie de photos :
GEOGRAPHIE DE CHARLESTON
En forme de presqu’île arrondie, le centre historique est à son extrémité. Trois rues parallèles remontent la presqu’île et sont les trois rues les plus animées : Bay Street, Meeting Street et King Street. Les derniers 1000 mètres de ces rues forment le quartier de The Battery, là où sont les maisons les plus monumentales. Auparavant, c’est le centre ville, qu’on peut situer entre Broad Street et les environs de Marion Square. Mais les trois avenues King, Meeting et Bay remontent bien plus haut encore, avec lieux historiques, attractions, restaurants…
Le front de mer est pour sa part disparate : beaucoup d’entrepôts, de structures portuaires, mais aussi le joli Waterfront Park avec sa « fontaine ananas » !
DES FRANCAIS, ENCORE DES FRANCAIS !
Le cœur du centre ville est appelé « French Quarter » (principalement autour du marché couvert). Quand les noms de rues ne sont pas français, la présentation des panneaux rappellent que vous êtes dans un endroit où beaucoup de Huguenots ont habité.
Vous pouvez par exemple voir la French Huguenot Church ( et son cimetière avec des pierres tombales aux nombreux noms qui vous seront familiers.
Les familles Manigault ou Ravenel, pour ne citer qu’elles, ont profondément marqué l’histoire de la ville : rien que pour les Ravenel on vous parlera de la plantation historique de la famille, de l’histoire du fantôme d’Anna Ravenel… et même le gigantesque pont dans la baie porte le nom de l’ex-sénateur Arthur Ravenel.
SPECIALITES
La cuisine sudiste est ici à son meilleur niveau, spécialement marquée à Charleton par la culture du riz dans les plantations.
La « she-crab soup » est une soupe épaisse, ressemblant à une bisque, faite de crabe bleu et d’œufs de crabes, avec une petite quantité de sherry sec et épaissi par réduction ou ajout de lait.
Le Charleston Chew est une sorte de mini-nougat enrobé de chocolat, de fraise ou de vanille, inventé en 1922, en hommage à la danse du même nom, le charleston, qui date de la même époque, mais qui doit son nom à la chanson « Charleston » : cette danse n’est pas née ici !
On n’en a pas parlé avant, mais la ville est aussi surnommée The Holy City (la ville sainte), en raison de ses églises : LA grande spécialité de la ville ! Un grand nombre d’entre elles ne sont pas ouvertes aux visites touristiques.
Les Ghost Tours
Ah, oui, ça c’est une spécialité aussi : les Américains essayent de se faire peur avec des histoires de fantômes dans toutes leurs vieilles villes marquées par l’histoire. Et comme à Charleston il y a plus de fantômes qu’ailleurs….
C’est très littéraire, et d’ailleurs on vous conseille vivement les tours organisés par la librairie Buxton Books (qui détient une clé du cimetière de l’Unitarian Church (voir plus bas) et on peut vous assurer que c’est sensation garantie la nuit dans ce cimetière !!!
Les monuments incontournables
FORT SUMTER ET CHARLESTON DEPUIS LA BAIE
Il y a d’une part les mini-croisières qui vous font visiter la baie, et puis il y a celles qui débarquent au Fort Sumter pour une évocation plus axée sur la Guerre Civile. Elles partent toutes des quais, près de l’aquarium. Dans tous les cas, vous verrez sur la baie le magnifique pont Arthur Ravenel, et les dauphins sont généralement de la partie !
Rainbow Row
Rainbow Row est l’une des rues les plus célèbres des Etats-Unis avec ses treize maisons aux couleurs pastels.
Elles ont un charme fou, même si elles datent de différentes époques. Elles ne se visitent pas, mais tout le monde s’y prend en selfie !
C’est entre le 79 et le 107 East Bay Street.
The Battery
Il s’agit du quartier situé à l’extrémité de la presqu’île, avec des maisons monumentales et un parc admirable dont les chênes tortueux abritent les précieuses demeures des embruns. Le mur sur lequel tout le monde vient voir le coucher de soleil est une défense de la guerre de Sécession. Il faut sillonner les rues c’est sidérant de beauté !
Un gigantesque et impressionnant monument « aux défenseurs confédérés de Charleston » est visible dans le parc.
Dans le quartier on peut visiter la Gibbes William House ou encore The Calhoun Mansion.
Dans l’hôtel The Battery Carriage House Inn vous trouverez plusieurs fantômes :
– La chambre 3 est peuplée d’esprits.
– La chambre 8 est visitée par un soldat confédéré sans tête ni mains, qui s’est fait involontairement sauter le caisson en tentant de détruire les canons de la Battery à l’approche des troupes de Sherman en 1865.
– La chambre 10 est équipée d’un fantôme plus sympathique âgé de 24 ans et recherchant des jeunes femmes célibataires du même âge.
Notre galerie photo de The Battery :
The Old Exchange & Provost Dungeon
Pour ceux qui l’ignorent, « dungeon » signifie « cachot » en anglais. Cette bourse de Charleston – construite entre 1767 et 1771 – est un très beau bâtiment se visitant assez rapidement. Il y a une visite guidée des souterrains qui sont petits mais également assez jolis.
122 E Bay St, Charleston, SC 29401
The Old Slave Mart Museum
En 1856, il fut interdit de vendre les esclaves dans la rue à Charleston. C’est ainsi qu’un funeste marché couvert vit le jour à cet endroit, et pour les dernières années où les esclaves purent être vendus (jusqu’à la victoire nordiste de 1865).
C’est un petit musée mais qui explique très bien la terrible histoire des esclaves d’Amérique.
6 Chalmers St – Charleston, SC 29401
Le City Market
Le grand marché couvert occupe plusieurs bâtiments qui abritent des centaines d’artisans : une véritable attraction de la ville. L’une de ses entrées est sous une ancienne loge maçonnique reproduisant un temple grec, et désormais occupé par un musée confédéré (pour les fans seulement). Le City Market est entouré d’un grand nombre de restaurants.
188 Meeting St, Charleston, SC 29401
www.confederatemuseumcharlestonsc.com
Galerie – autour du City Market :
The Museum of Charleston
Le musée d’histoire de Charleston vous permet une rapide et bonne approche historique de la riche histoire de la ville. Ca peut donc être bien de commencer par là : c’est bien fait, très civilisé… à l’image de la ville.
A noter devant l’entrée une reproduction du CSS Henley, sous-marin confédéré « à propulsion humaine » (à manivelle !) qui fut le premier de l’histoire sous-marine à couler un navire ennemi (dans la baie de Charleston) à l’aide d’une bombe fixée sur une longue perche, elle même accrochée au nez du sous-marin. Bien évidemment, avec un tel procédé, le sous-marin Hunley avait lui même coulé en même temps que sa victime !
360 Meeting St, Charleston, SC 29403
A voir également :
Le Washington Square est particulièrement charmant. Sur Cumberland Street ont peut voir aussi une poudrière (powder magazine) datant de 1713 qui doit être le plus vieil édifice encore debout dans l’Etat.
Mount Pleasant :
C’est la ville de l’autre côté du gigantesque pont Ravenel. Contrairement à Charleston, elle a des plages ! Et quelques attraits touristiques, comme la plantation Boone Hall (voir plus bas) et un important musée militaire, comprenant des navires de guerre, donc le porte-avions USS Yorktown : www.patriotspoint.org
Angel Oak Tree
A quelques kilomètres à l’ouest de Charleston se trouve ce chêne qui constitue à lui tout seul un monument célèbre et emblématique de la Caroline-du-Sud : son âge est estimé à près de 500 ans (accès gratuit) !
3688 Angel Oak Road, Johns Island, SC 29455
Eglises et cimetières
Les clochers sont innombrables dans la « holy city », et certains la font ressembler à Pise tellement ils penchent depuis que le tremblement de terre les a secoués.
St Philip’s Church
C’est l’église rose qui est en plein centre et qu’on voit d’à peu près partout. Terminée en 1836, elle est entourée de vieux cimetières formant un ensemble admirable.
142 Church St, Charleston, SC 29401
The Unitarian Church
C’est son cimetière qui donne le plus de sensations, notamment lors des « ghosts tours » de nuit, avec ses pierres tombales bancales s’extirpant non sans mal d’un savant bazar végétal. Ca semble totalement à l’abandon, mais qu’on ne s’y trompe pas, ces charmes sont très travaillés. Par contre la nuit c’est complètement flippant !!!!
L’adresse officielle de l’église est au 4 Archdale Street, mais durant la journée il y a un passage ouvert, long, tortueux et bizarre à souhait entre deux piliers de briques situés entre les N°161 et 163 King Street. Who you gonna call ? Ghostbusters !!!!!
Second Presbyterian Church
Erigée en 1811, elle est entouré du beau Wragg Square, et son cimetière est l’un des plus romantiques de la planète, de part ses vieilles pierres tombales au milieu d’un quartier magnifique.
342 Meeting St, Charleston, SC 29403
Les vieilles maisons à visiter
Difficile de faire un choix parmi la dizaine de maisons historiques visitables dans le centre ville. Nous avons opté pour la maison Manigault parce qu’ils étaient français la Aiken-Rhett à cause de son fantôme, et la Heiken-Washington parce que si elle n’était pas belle, George Washington ne s’y serait pas arrêté !
Mais les autres ont toutes l’air aussi bien comme les: Edmondston–Alston House, ou encore Nathaniel Russel House. Elles se visitent toutes assez rapidement, constituées de très grandes pièces.
Pour ceux qui ne le savent pas (encore), les terrasses sur les colonnades dans les maisons de villes comme celles des plantations, font montre d’une architecture de toute beauté, mais elles correspondaient aussi à des nécessités pratiques. A l’époque, au rez-de-chaussée il y avait des bruits, des odeurs, des salons de réception… Donc les chambres étaient à l’étage. Et, l’été, alors que l’air conditionné n’existait pas encore, on avait facilement envie de sortir les lits à l’extérieur, sur les terrasses abritées…
Maison de Joseph Manigault
La construction de cette maison a été terminée en 1803, pour Joseph Manigault (planteur de riz qui possédait des centaines d’esclaves), sur des plans créés par son frère Gabriel, qui avait étudié l’architecture. Huguenots, les Manigault avaient fui la France à la fin du XVIIe siècle. La maison appartient désormais au musée de Charleston (qui est de l’autre côté de la rue).
350 Meeting St, Charleston
www.charlestonmuseum.org/historic-houses/joseph-manigault-house/
Aiken-Rhett House
Construite en 1820, cette maison est extrêmement belle en extérieur, et elle possède toujours sa cour entourée d’écuries et de communs. Néanmoins l’intérieur n’a pas été restauré. Point positif : une petite galerie d’art très appréciable. Point négatif : durant le « ghost tour » on nous avait dit qu’il y avait un fantôme, mais arrivé à la maison ils n’en connaissaient pas l’histoire. Allons bon…
www.historiccharleston.org/house-museums/aiken-rhett-house/
Heyward-Washington House
Elle fut construite en 1772 pour Thomas Heyward Jr, l’un des quatre signataires de la Déclaration d’Indépendance pour l’Etat de Caroline du Sud, puis officier d’artillerie durant la Guerre d’Indépendance.
Le bâtiment de la cuisine, qui abritait aussi les esclaves, est encore plus ancien puisqu’il date des années 1740. Ainsi, la mairie de Charleston loua la maison en mai 1791 afin d’héberger le tout premier président du pays alors en visite officielle : George Washington. Le petit jardin à la française est très beau.
87 Church St, Charleston
www.charlestonmuseum.org/historic-houses/heyward-washington-house/
Edmondston-Alston House
Nous avons eu un peu de regrets de ne pas avoir eu le temps de visiter cette grande maison de front de mer, à The Battery. Construite en 1925, les photos de son intérieur donnent une certitude : c’est sublime !
21 E Battery, Charleston, SC 29401
Nathaniel Russell House
Ce marchant d’esclave s’est ainsi fait construire en 1808 l’un des plus beaux intérieurs néo-classique des Etats-Unis.
51 Meeting St, Charleston
www.historiccharleston.org/house-museums/nathaniel-russell-house/
Les plantations
Les trois premières plantations dont nous allons vous parler sont toutes les unes à côté des autres sur la même route : West Ashley, à une quinzaine de minutes du centre de Charleston. Et il y en a bien d’autres le long de la route ! C’est là que les Indiens ont emmené les arrivants du bateau Carolina et où les premières cultures se sont créées.
Magnolia Plantation
C’est sans doute la plus belle avec son parc gigantesque et ses jardins. Les parties en bord de rivière sont déconcertantes de beauté avec des milliers d’arbres-à-barbe. Il y a aussi un petit zoo et pas mal d’animations touristiques. La culture du riz y fut initiée en 1676 par Thomas et Ann Drayton, ce qui en fait l’une des plus anciennes plantations d’Amérique-du-Nord. Comme dans les autres plantations, vous verrez aussi les bâtiments réservés aux esclaves : cette civilisation extrêmement raffinée ne s’est pas faite sans sueur…
Remarque : nous n’avons pas eu de chance, durant notre séjour le caractère historique de l’endroit était défiguré par des lampions chinois installés pour les fêtes de fin d’année… Nous n’avons en conséquence pas pu prendre certaines photos d’allées spectaculaires (mais c’était quand même très bien).
3550 Ashley River Road, Charleston
Middleton Place
On la place en « numéro 2 » mais le choix est tout de même un peu difficile. C’est aussi très beau, ça comprend également des parties sauvages sur la rivière, et des jardins gigantesques, époustouflants, des vallées etc…
La propriété datait des années 1730 mais la plus grande partie a été réduite en cendres par les troupes de l’Union quelques mois avant la fin de la Guerre de Sécession, et tous le parc a été saccagé et abandonné, puis restauré durant la première moitié du 20e siècle. C’est d’une beauté sidérante, et c’est peu de le dire.
4300 Ashley River Rd, Charleston
Drayton Hall
Cette bâtisse monumentale terminée en 1742 est d’un aspect extérieur un peu plus « cubique » que les deux précédentes, mais bon elle est tout de même très appréciée par les Américains et possède également un beau parc.
3380 Ashley River Rd, Charleston
Boone Hall Plantation
Si vous aviez encore un doute sur la beauté des plantations de Charleston, allez à Boone Hall (qui est pour sa part à Mount Pleasant) !! Les allées de chênes à barbes sont parmi les plus belles des Etats-Unis. Ils datent de 1743 et sont donc beaucoup plus anciens que la maison : le bâtiment historique fut malheureusement remplacé par celle-ci qui date de 1936. Mais bon ça a été reconstruit dans l’esprit, et c’est tout de même très beau.
1235 Long Point Rd, Mt Pleasant
Les plages
Vous pouvez généralement aller à la plage huit mois par an. Il y en a partout autour de Charleston (mais pas à Charleston), sur des îles accessibles par des ponts. La plage Folly est l’une des plus prisées, mais il y a aussi Isles of Palms (à Mt Pleasant), Sullivan’s Island Beach qui est plus tranquille, ou encore Morris Island avec son vieux phare et ses beaux paysages, mais pour laquelle il faut prendre un water taxi (ou un autre engin flottant !).
Restaurants :
Comme dit plus haut, pour les fans de gastronomie, ici c’est le paradis ! Il y a beaucoup de restaurants autour du City Market, et surtout de King Street et un peu aussi de Meeting Street. Les locaux apprécient le restaurant Meeting at the Market (genre bar à sport bon et copieux en cuisine américaine).
On vous conseille les rooftops (restaurants sur les toits) comme par exemple The Vendue, notamment au coucher du soleil. On a bien aimé l’ambiance sur le toit de Henry’s, même si la vue est mieux à l’intérieur que depuis le toit ! On n’a pas essayé le Grill 225 dont le toit a l’air impressionnant.
En pas cher vous avez aussi The Griffon, un pub anglais décoré de… billets de banque.
On a aussi (et surtout) trouvé un petit restau de cuisine du sud délicieux, assez bon marché et tout à fait charmant pour sa façade et son accueil : Jestine’s Kitchen, au 251 Meeting Street. N’y manquez pas les desserts de Dana ! www.jestineskitchen.com
Galerie photo de King Street :
Nous espérons que notre guide de Charleston vous aura plus. Pour terminer, voici quelques photos de cette rue qui vaut vraiment qu’on la pratique tout du long ! Nous vous souhaitons de bien visiter Charleston !
Voir aussi :
– Nos autres Guides du Sud : Tennessee, Floride, Géorgie, Louisiane
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Merci Michel, c’est vrai, on a corrigé !!!
Excellent article. Petite précision toutefois : Beauregard n’était pas cajun, mais créole. L’appelation « cajun » désigne les descendants des Acadiens qui ont migré en Louisiane suite au Grand Dérangement. L’appelation « créole « est plus générique et désigne toute personne née en Louisiane et parlant le français. Beauregard n’est pas descendant d’Acadiens mais de familles de la noblesse française et italienne émigrées en Louisiane, il est donc créole.